Tendu le réveil

Déjà le réveil a sonné, ce qui n'est pas signe d'une journée où je vais pouvoir faire ce dont j'ai envie...enfin pas tout.

Premièrement, je n'ai pas enlevé mon inge du séchoir hier soir et résultat mon coloc' n'a pas pu étendre son linge ce matin. Soit. je lui propose de m'occuper de son linge avant de partir vu que lui doit partir tôt parce que grosse journée, etc. Je m'occupe donc de mon linge et du sien...

Ensuite, je sors de chez moi (enfin je dis ensuite, j'ai bien passé 5-10 minutes à chercher ces p***** de clés d'appart' qui était comme d'habitude sur ma table de nuit), je sors donc de chez moi et me dirige vers mon scooter le casque à la main (vous noterez que je n'avais pas tout oublié) et v'la t'y pas que qu'est-ce que je vois de l'autre coté de la rue ?

Ma voiture. Une belle 205 au lignes légèrement aggressives (mais pas trop, juste de quoi faire comprendre au gars d'a coté dans les embouteillage que ma voiture c'est quand même un sacré numéro !). Evidemment, elle est garée sur l'arrêt de bus, c'est à dire hors-la-loi (c'est pas un sacré numéro pour rien ma caisse...)

Ni ume ni deux, je traverse la rue, retrouve mes clés de voitures (c'est le troisième trousseau vous noterez) dans ma poche de pantalon qu'elles n'ont pas quitté depuis la veille au soir, heureusement pour moi. J'ouvre ma voiture, m'installe au volant après avoir enlevé mon casque (parce que le gars qui met un casque dans sa 205 dans la rue séparant Suresnes de Nanterre le matin de bonne heure, ce gars-là, on le regarde autrement...), j'introduis la bonne clé dans le contact (ai-je mentionné que 30 secondes auparavant j'avais tenté l'ouverture de la voiture avec la clé de contact du scooter tout en tenant entre mes dents la clé de la voiture?), et je tourne la clé.

Voilà, c'est tout, je tourne la clé et c'est tout. Comprenez pas de jus. Je tourne frénétiquement la commande de phares et m'aperçois que j'ai du laisser les feux de croisement toue la nuit (enfin je pense parce que quand on tourne frénétiquement une commande de phares, on ne sait plus trop d'où on est parti). Ni une ni deux (une fois de plus), je sors un stylo de mon sac (de la chance qu'il soit là celui-là), un papier, j'écris un superbe : "EN PANNE" sous-titré d'un "Merci de votre compréhension" pose le tout sur le tableau de bord, bien en vue, ressort de la voiture, re-rentre dedans, déserre le frein à main, ressort, pousse ma voiture en arrière pour m'éloigner du banc de l'arrêt de bus (pour ceux qui connaissent ma rue et qui savent qu'elle est en pente, et bien c'était le mauvais sens...), re-rentre, serre le frain à main, ressort, ferme la porte, vérrouille la porte et re-traverse la rue.

La suite est moins intéressante (si tant est que ce qui précède l'ait été), juste un embouteillage de 4km là où ça roule parfaitement tous les jours mais en scooter, c'est presque agréable.

Pour terminer, une fois arrivé, avant même que le café chaud n'ait envahi mon gosier, un mail me saute à la gorge : il paraitrait que j'abuse sur les notes de frais, qu'il y a une dérive, que louer une voiture sur deux jours c'est beaucoup moins intéressant que sur une semaine (je me demande si c'est une blague, parce que à coups de 40€ de taxi minimum par jour, faudrait pas se foutre de ma gueule...), etc.

Bref, tendu le réveil, mais bon là ça va mieux...

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