Résumé des épisodes précédents

Traversée de la Manche (juillet 2005)

  • Départ le midi, la sortie du golfe du Morbihan est tendue, quelques bords plats, mais ça fini par passer, une pause à Belle-Île pour changer un boot d'enrouleur de génois cassé net (ça rassure), et une nav' de fin de journée et de nuit le long de la cote sud bretonne plutôt tranquille. Quelques dauphins nous accompagnent au petit matin. C'est cool.
  • Ça se complique au passage du Raz de Sein (la pluie démarre), de Ouessant (le passage de la Jument avec un putain de belle lumière mais avec une mer et un vent qui se lèvent). L'appareil photo est rangé pour éviter la flotte, il ne ressortira que deux jours plus tard. Nous sommes mouillés et ne sécheront plus avant l'arrivée. Génial.
  • On continue direction plus au Nord que prévue car le vent semble venir précisément de Cork (une sorte de gigantesque soufflerie a due y être installée). On croise des cargos, dans tous les sens et à toutes les distances, super rassurant. La mer est déchaînée, le vent souffle en rafale sans discontinuer, des paquets de mer traversent le pont (avec nous dessus) toutes les deux minutes, quinze centimètres d'eau au sol dans le carré, une frégate (?) à quelques dizaines de mètres du bateau en pleine nuit. Du bonheur.
  • Aperçu de la terre et d'un phare dans la brume au petit matin (rien que pour ça, ça vaut le coup), passage du cap Lizard à midi dans des creux aussi haut que le bateau, ça tape dans les vagues, mais ça se passe sous le soleil et ça, ça change tout! Arrivée à Penzances dans la soirée après une interminable traversée de la baie à la voile d'abord puis au moteur pour cause de boot d'enrouleur de génois cassé net (encore). On met le pied à terre après avoir hésité entre le port de pêche qui se vide à marée base ou bien le port de plaisance avec une écluse, ça doit être la fatigue. C'est marrant de voir le sol onduler alors qu'on est enfin sur la terre ferme.
  • On repart le lendemain matin, calme plat, deux jours d'une mer plate et sans vent, il ne fait pas chaud mais le moral remonte, l'appareil photo ressort. On se fait des rhum, du chorizo, des pâtes à l'huile. Arrivée à Cross Haven dans la nuit, douche le lendemain matin. Putain c'était bon mais ça fait du bien quand ça s'arrête !
  • Visite de Cork dans la journée, transfert de port dans la soirée, bières et fish&chips, dodo et retour en avion sans histoire.

Traversée du Golfe de Gascogne (août 2006)

  • Petite demi-journée de nav' depuis le fond du Golfe du Morbihan vers le port du Crouesty (une vraie usine). On y fait le plein de bouffe et de gasoil.
  • Départ à 18h, vent dans le dos, on passe par le nord de Belle-Île et on file droit sur la Corogne au cap 235° au spi. Un bord ça suffit. Une journée sans histoire, pas de vagues, pas une goutte d'eau dans le carré, plutôt des gouttes de rhum dans un verre communautaire.
  • Et puis, il fallait bien que ça arrive : pétole. Ça fait baisser la moyenne mais avec à peine 7-8 noeuds de vent, on maintient un 6 noeuds au spi, c'est cool. Au menu du soir : des pâtes au thon comme nous n'en avions jamais mangé. Merci Pat. On aperçoit les côtes de Galice en milieu de matinée le lundi. On mettra la journée à se mettre à l'abri d'un port. Bilan de la journée : un maquereau.
  • Petite soirée à Cedeira, on beach avec l'annexe en plein centre ville, la classe. On prend des cañas, des tapas et on discute cappiliculture espagnole. Au retour la marée est descendue, on va remonter nos pantalons, retirer nos chaussures et porter l'annexe, c'est moins la classe.
  • On repart le lendemain et on mettra la journée pour traverser la baie de la Corogne, baignade dans une eau fraîche et cinq maquereaux. On accoste dans le port de pêche de Malpica, on se met à couple du seul bateau qui partira en pleine nuit. Cool.
  • Le lendemain, on charge la voiture sur le quai de Malpica et on décharge sur les quais embouteillés de Burgos. D'Artagnan nous propose une chambre propre, un poil éloignée, mais propre. On se balade quand il ne pleut pas et on prend des cañas sinon. On va dîner au Morito sur les conseils de d'Artagnan. Génial. On recommande.
  • Visite de la ville, cathédrale, cartujera (comprendre chartreuse) en travaux et monastère de l'extérieur (un peu cher la visite pour pas grand chose a priori), cañas, chocolate y churros et Morito (on recommande toujours).
  • Départ de Burgos pour San Sebastian sans billet pour Nantes car c'est complet maintenant. On va essayer de passer la journée à la plage et de trouver un moyen de regagner la France ensuite.
  • Arrivée à San Sebastian, pas de car pour Nantes, juste un pour Paris. Bon, on va voir à la gare de la Renfe. Oui il y a des trains pour Nantes au départ de Hendaye, mais vu l'heure ça va nous faire arriver à 6h37 le matin. Aïe. A moins que...oui, à moins que on prenne le train la qui arrive sur le quai et qui va repartir dans 15 secondes et qui nous emmènera à Irun et de là... (on cours le prendre ce train à la con)
  • à Irun, on demande pour le train vers Hendaye c'est où ? En frente, machin truc en espagnol y à la derecha y re machin truc en espagnol. Comprendre ce n'est pas cette gare là mais une autre gare à cinq cents mètres à droite puis encore quelques centaines de mètres à droite. Là un autre réseau Euskotren peut nous emmener à hendaye apparemment. suffit de comprendre que les portiques sont hors service et que de toutes les billets s'achètent dans l'autre entrée de la gare, que le pièces ne vont pas dans le lecteur carte Bleue même si elles rentrent et que du coup on a plus assez pour deux billets, il nous manque 7 centimes (siete centimos ?) pour nos deux billets, silvouplé msieur vous pouvez nous les offrir ? oui ? merci bien beaucoup (muchas gracias).
  • Arrivée à Hendaye, on passe le portillon avec nos beaux billets, on fait la queue au stand SNCF, on a 25 minutes pour attraper un billet, on passera après 18 minutes de queue. on aura même des billets en sur-réservation donc pas du tout chers du tout et après un changement à Bordeaux, on arrivera à onze heures à Nantes. C'était top la journée de plage à San Sebastian.

Suite de la série l'année prochaine peut être dans les eaux grecques.

Haut de page