Le caca qui voyage

Une fois n'est pas coutume, je vais parler d'un sujet sérieux. Ce qui suit, comme le laisse entendre le titre qui précède, va se révéler (très) légèrement scatologique. Je dis ça pour que vous ne disiez pas que vous n'étiez pas prévenus.

La période des vacances touche à sa fin et les miennes de vacances sont maintenant derrière moi. A cette occasion, une réflexion a refait surface dans mon esprit, réflexion qui ne manque jamais de faire surface chaque fois que je monte dans un avion pour un vol international.

Ne vous êtes vous jamais émerveillés, esbaudis ou encore interroger à propos de cette faculté que peut avoir le caca d'être produit à un endroit et déposé ailleurs ? Vous mangez une pomme à Bois-Colombes en région parisienne et vous posez une pêche à 6000km de là dans le Caucase. Vous avalez un chawarma au Moyen Orient et il se retrouve traité, une fois passés les conduits de votre intestin, dans les conduits des égouts de la ville de Paris. Étonnant non ?

C'est plus fort que moi, ma première session sur le trône à la suite d'un voyage, international si possible, est toujours l'occasion de réfléchir aux transports de matières dans le monde.

Certes, si l'on regarde les choses plus posément, c'est sans doute là une des fonctions essentielles de notre caca. La Nature n'a-t-elle pas fondamentalement besoin que se renouvelle sans cesse cette histoire de caca qui voyage ? Avaler une graine avec un fruit et la redéposer avec un peu de fertilisant un peu ou beaucoup plus loin participe à la multiplication et à l'épanouissement du règne végétal et permet donc de diversifier les habitats écologiques existants et de faciliter l'épanouissement du règne animal à son tour. CQFD.

Unbelibebeul !

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